Les partenaires de Vinovert sont à pied d’œuvre dans la réalisation des actions du projet.
Sur la thématique des cépages résistants, INRA Pech Rouge a produit et microvinifié plusieurs vins blanc, selon différentes méthodes (conventionnelles, bio et cépages résistants).
Une première expérimentation consommateur sur ces vins a eu lieu fin mai 2017, sur Paris, pour déterminer le consentement à payer (CAP)* des consommateurs sur des vins issus de ces différents modes de production.
Les marchés expérimentaux (ou expérimentations consommateurs) sont des expériences lors desquelles les consommateurs sont susceptibles de donner leur consentement à payer en fonction de différentes informations données : On part du sensoriel, de la dégustation e passant par les informations de performance environnementale (mesurée par les IFT) et sanitaire (mesurée par les analyses de résidus de pesticide) jusqu’à l’étiquetage.
Les analyses des résidus pesticides sur les 4 vins testés sont assez hétérogènes, ce qui permet de discriminer les vins sur cette dimension. Le rapport final de cette expérimentation est disponible.
Une seconde expérimentation consommateurs sur les vins rosés et la thématique de la réduction des intrants œnologiques a également eu lieu à Bordeaux fin juin 2017. Les vins rosés, du millésime 2016, ont été produits et vinifiés par la coopérative « Les vignerons du BuZet », partenaire du projet. La comparaison des vins sans sulfite ajouté avec des vins conventionnels et bio est là encore effectuée en faisant évoluer l’information sur les caractéristiques des vins. Les résultats d’évolution et de comparaison des CAPs sont également disponible.
La même expérimentation a été organisée en Suède en septembre 2017 pour permettre un comparatif de la réceptivité des marchés de l’Europe du Nord et du Sud.
Plusieurs autres marchés expérimentaux ont eu lieu en France, en Espagne et au Portugal entre mai 2018 et février 2019 sur les vins rouges sélectionnés.
Tous les rapports sont disponibles sur les pages publications du site VINOVERT.
*Le consentement à payer : qu’est-ce que c’est ?
Le consentement à payer peut être défini par le prix maximum d’achat pour un produit au moment même de la situation d’achat (prix au-delà duquel un consommateur refuse d’acheter ce produit). A ne pas confondre avec le prix de vente du produit, le CAP permet de mieux comprendre l’appréciation réelle d’un consommateur en fonction de l’information dont il dispose sur les caractéristiques de ce produit. Sa révélation nécessite le recours à des procédures d’enchères qui sont clairement explicitées aux consommateurs.