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    Vinovert

    Vins propres et bons, Vignobles responsables et entreprenants, Arbitrages des consommateurs

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    Auprès des consommateurs

    Impliquer le consommateur final à chaque étape

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    Auprès des professionnels

    Une collaboration étroite avec les professionnels des secteurs viti-vinicoles

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  • La responsabilité sociétale

    La responsabilité sociétale

    Des valeurs qui donnent de la valeur

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  • Des collaborations internationales

    Des collaborations internationales

    Espagne, France, Portugal, Suède, la variété des climats et des marchés assurent une approche globale des vins naturels et responsables

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Qu’est-ce que la micro-mini vinification dans VINOVERT ?

Le projet VINOVERT est engagé dans de nombreuses expérimentations portant sur près d’une cinquantaine de vins différents et qui marient des expérimentations sur des cépages résistants, la réduction d’intrants œnologiques et/ou la réduction des intrants au niveau de la parcelle.

Ces vins tests seront travaillés chacun sur des critères techniques et scientifiques spécifiques. Afin de renouveler les expériences, VINOVERT les concentre sur des espaces limités, de l’ordre de la parcelle, permettant de produire quelques dizaines de bouteilles pour chaque vin (vingt à cent litres).

Dans ce contexte, nous misons sur des moyens techniques mutualisés nous permettant un suivi précis de chaque production. Chaque partenaire choisira ses moyens de microvinification : une mise en concurrence en Gironde, une production par l’IRTA (partenaires du projet) en Catalogne…).

Quid des vins ?

Les vins du projet répondent aux mêmes critères de qualité que les vins produits traditionnellement. Certains vins développés sur ce principe dépassent même en complexité et en richesse les productions à plus grande échelle. Il est ainsi nécessaire de les laisser mûrir pour que leur subtilité émerge à l’instar de tous les autres vins. Ils ne seront testés (ou dégustés) que dans le courant de l’année prochaine.

Dispositif parcelles

Depuis des millénaires nous buvons du vin. Ces siècles de production sont autant d’expériences et de savoir-faire qui se sont développés dans les milieux viticoles. De nos jours, les terroirs, les cépages, les climats, les invasifs, les maladies continuent de maintenir, par nécessité, de grandes variabilités dans les pratiques. D’Espagne, de France ou du Portugal, chacun a su adapter son métier à son contexte en faisant évoluer ses pratiques professionnelles pour l’utilisation d’intrants sur la vigne ou le vin, la taille, l’effeuillage, l’ébourgeonnage… Pour les chercheurs de VINOVERT il est nécessaire de respecter ces variations et ces savoir-faire pour ancrer la science dans la réalité des professionnels et assurer la validité de leurs études.

Dans le cadre du projet, près d’une cinquantaine de vins seront produits. Pour mesurer la pertinence scientifique des méthodes mises en oeuvre, des couples de parcelles ont été identifiés, pour l’instant en France et en Espagne. Dans chaque couple, une parcelle suivra des pratiques traditionnelles du viticulteur, l’autre connaîtra des variations dictées par les objectifs de la recherche. Chaque parcelle est subdivisée en cinq sous-parcelles sur lesquelles seront extraites cinquante grappes. Ainsi, pourront être observées très précisément les variations de l’une à l’autre tout en respectant les usages des territoires.

Le projet regroupe seize parcelles dans le sud-ouest de la France, huit en Galice et huit en Catalogne, chacune avec des caractéristiques singulières en terme de pratiques professionnelles et d’objectifs de recherche.

Une recherche ancrée dans les pratiques professionnelles

Le projet VINOVERT s’attache très directement au service des professionnels. Il est conçu et porté par cette philosophie. Mais cette orientation nécessite une confiance partagée et une implication de tous les acteurs notamment les viticulteurs. Pour mener les opérations à bien, chacun a été rencontré individuellement. La recherche a été présentée dans ses orientations et ses objectifs et des engagements mutuels fixés. Les viticulteurs s’engagent en particulier à suivre les protocoles scientifiques réalisés pour chaque région.

Chaque viticulteur s’est ainsi engagé dans une démarche interactive avec les chercheurs de VINOVERT,  permettant de mesurer l’impact des maladies et d’identifier leurs pratiques professionnelles. Il s’agit également de connaître l’impact des nouvelles pratiques sur les coûts de production pour une évaluation globale de la faisabilité et du bénéfice de telles productions.

Les vins produits seront vinifiés dans le cadre du projet et testés par des oenologues, des chimistes, des sensorialistes spécialistes de la dégustation et in fine des consommateurs.

Herbicides et qualité du paysage : quelles attentes des consommateurs ?

Le 30 août dernier, l’ISVV, l’INIAV et l’ISA ont rencontré Ramos Pinto, dans le « Douro Superior » (Quinta Ervamoira) pour travailler ensemble à la définition de la problématique de réduction des herbicides dans une région touristique.

L’idée principale qui est ressortie de ces échanges est que la réduction des herbicides au niveau d’une propriété viticole ou d’un vignoble tout entier ne se limite pas à l’enjeu de préservation de l’environnement. Il s’agit également de répondre à une demande sociétale qui peut s’exprimer au niveau des consommateurs et des citoyens par une réévaluation de la valorisation des vins de la région de production. De plus l’amélioration de la qualité du paysage liée à l’élimination des herbicides peut contribuer à renforcer l’image de la zone de production, voire à faciliter la vente directe et l’oenotourisme. Il s’agit ainsi de renforcer et d’agir sur la construction de la réputation de l’entreprise sur le long terme.

Le groupe de travail de VINOVERT étudiera quelles sont les possibilités réelles (sur le plan agronomique et économique) de réduction des herbicides dans cette région emblématique de la viticulture européenne qu’est le Douro. Des expériences menées au début de l’année 2018 auront pour objet de montrer l’importance de la mise en scène du paysage et son entretien par les viticulteurs (via l’absence d’utilisation d’herbicides) et comment celle-ci facilite cette valorisation par les consommateurs. A l’aide d’un protocole d’économie expérimentale nous montrerons de quelle manière les modes de conduite d’enherbement de la vigne affectent durablement la qualité perçue des vins et au final la demande de long terme sur les marchés. Il est également envisagé de montrer dans quelle mesure le surcroit de valorisation du paysage du vignoble peut avoir des conséquences immédiates sur une économie régionale localisée, c'est-à-dire avoir des effets attractifs sur d’autres activités économiques que celles issues du vignoble. Le protocole a été travaillé lors de cette rencontre.

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Prix des Sciences économiques : l’économie comportementale à l’honneur

Le prix en sciences économiques décerné par la Banque de Suède a été attribué lundi 9 octobre 2017 à l’économiste américain Richard Thaler, de l’université de Chicago.

Richard Thaler est l’un des pionniers des théories comportementalistes en économie, qui étudient les biais cognitifs des acteurs économiques et plus particulièrement des consommateurs et des investisseurs. S’opposant au postulat que les acteurs d’une économie sont tous parfaitement rationnels, les théories comportementales ont montré comment les caractéristiques sociales ou psychologiques influent largement sur les prises de décision collectives ou individuelles, aboutissant régulièrement à des décisions non rationnelles.

L'une des activités clé du projet VINOVERT repose sur l'analyse des comportements des entreprises et la mise en place de procédures d'incitations du type Nudge


En savoir plus sur cette actualité : article du Monde ou France culture

 

Crédit photos : UNIVERSITY OF CHICAGO / ANNE RYAN / Lizabeth MENZIES - AFP

 

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Suède vs France

Un marché de consommation de vins bios

S’il est un pays attentif à sa qualité de vie c’est bien la Suède dont le peuple est précurseur en matière d’environnement et de consommation. Les économistes du projet VINOVERT s’intéressent de près à ce marché dont les caractéristiques laissent présager des singularités intéressantes.

Sa production est anecdotique (12 hectares) et sa consommation largement axée sur des vins légers, pétillants et frais s’ouvrant peu à peu vers des vins plus complexes. La part du bio y est remarquable (16%) avec une forte croissance. Elle représentait 2,6% du marché en 2008 mais 16% en 2015 contre 7,5% en France la même année. 51% de ses consommateurs ont déjà goûté un vin bio (36% en France) et 52% sont des femmes (46,3 en France).

Par l’étude de ces consommations, les chercheurs du projet espèrent identifier des pistes d’enseignements et de compréhension de l’évolution des consommation des vins bios sur les marchés européens.

Chiffres clés comparatifs des marchés français et suédois du vin bio

Actualités

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João Onofre et Linda Mauperon / DG Agriculture et Développement Rural

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Réunion finale à Barcelone -  11 et 12 avril 2019

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Les opinions présentées n'engagent que la responsabilité des bénéficiaires mais ne représentent en aucun cas l'opinion officielle des organes de gestion du programme